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Mini-petite chronique littéraire super-express- v.2.0


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R-allo! Je ne voudrais pas en faire une spécialité, mais je récidive avec une mini-chronique littéraire, comme je ne fais que lire tous les jours… mais non, c’est pas tout à fait vrai! Mais c'a me fera patienter jusqu'à la prochaine émission parce qu'on a tous hâte à mardi, non??
Bon, cette fois, je vous parle de Bohumil Hrabal, un auteur tchèque qui a commencé à écrire dans les années 60, mais de façon plus soutenue dans les années 70 et 80. «Une trop bruyante solitude» est un court roman, écrit en prose, ce qui donne une forte cohérence à la pensée du protagoniste, un homme dont le métier consiste à presser, en énormes blocs, des tonnes et des tonnes de livres inutilisés. Il a réussi, avec les années, à s’accommoder de ce travail de destruction continuelle, quand l’arrivée d’une presse gigantesque et de sa main d’œuvre aseptisée le fait lui aussi passer à la désuétude. Ok, c’est pas jo-jo, mais la description du travail de l’homme, de l'omniprésence de ses souvenirs, n'est pas sans me rappeler l'écriture d'un autre excellent auteur, tiens, tchèque lui aussi, Franz Kafka... Bonne lecture les coquinous et je reviens vous embêter plus tard! Ah oui! Placée de l'autre côté, question de faire changement, la photo est un manuscrit d'Hrabal, c'est beau hein? J'y comprends rien moi non plus...
Geekement,
Gab, groupie invétérée des Beignets Poudrés


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